Le vent se lève dans mon esprit,
emportant bien loin tristesse et mélancolie.
Il éveille toutes mes pensées à la vie.
Les souvenirs – tas de feuilles mortes,
sous lesquels mon esprit engourdi
dormait enseveli dans leur linceul d’oubli
sont éparpillés aux quatre vents.
Mon coeur sursaute violemment
et sur les cordes de mon âme attendrie
qui doucement frémit,
l’amour joue tendrement ses airs nouveaux.
Les mains secouent leur engourdissement
levant vers le ciel leurs brusques élans
telles des colombes échappées vers le soleil.
Ma bouche qui d’un large sourire fleurit
veut te chanter à haute voix
ses poésies.